Depuis quelques mois, j’ai arrêté l’onychophagie, ou l’art de se ronger les ongles. L’onychophagie est un mal qui touche 20 à 30% de la population, réjouissons-nous (ou pas) nous sommes nombreux à souffrir de cette manie peu esthétique.
La réalité de l’onychophagie
Je suis atteinte d’onychophagie, depuis que je suis toute petite et ce n’est que très récemment que je me suis rendue compte que j’avais plus ou moins réussi à dompter ce tic.
Pendant des années j’ai essayé toute une panoplie de soins, sans grand succès. Bien entendu le vernis amer (produit le plus immonde au monde), mais aussi d’autres alternatives comme le chewing-gum et les fameuses balles anti-stress (mais qui a inventé ce truc inutile ?). J’ai aussi testé divers exercices de respiration et l’hypnose, technique à laquelle je ne suis pas du tout réceptive.
Au final, rien ne fonctionnait, au mieux j’arrivais à me contrôler quelques semaines mais à la moindre contrariété et au moindre stress, c’était reparti !

L’onychophagie et le regard des autres
Durant toutes ces années, j”ai eu affaire à bon nombre de phrases toutes faites, comme : « c’est une question de motivation », ou « il suffit de le vouloir », « depuis le temps quand même tu devrais arrêter », « mais essaie le vernis amer, il parait que ça fonctionne ». Mais aussi un florilège de phrases un peu plus méchantes comme « C’est moche », « tu montres que tu n’as pas de volonté », « moi je ne pourrais pas sortir avec des ongles rongés ! ». A ce moment là deux solutions s’offrent à toi : ne rien dire et garder la tête haute, ou prendre ta lime à l’ongle et la planter fermement dans un des orifices de ton adversaire. Par souci d’hygiène, j’ai toujours préféré la première solution.
Malheureusement, la plupart des gens ne comprenne pas que l’onychophagie reste un tic voir un toc. Et bien souvent, seules les personnes qui en ont souffert ou qui en souffrent, peuvent comprendre combien il est difficile de s’en sortir.

Ma méthode pour vaincre l’onychophagie
Depuis quelques mois, j’ai trouvé une méthode qui fonctionne très bien sur moi.
J’ai déjà compris, que je me rongeais les ongles lorsque j’étais stressée, sur les nerfs, mais aussi si j’estimais (point de vue purement subjectif) qu’un de mes ongles présentait un « défaut ». Comprenez : ongle mou, cassant, dédoublé, pas d’une jolie forme…Bref, tous mes ongles y passaient, au final ! J’étais sans pitié !
Du coup, j’ai pris le problème à la racine, j’ai acheté une belle lime en verre et chaque soir je me suis mis à les limer et à les hydrater. Il restait un problème majeur, à force de les ronger depuis des années mes ongles étaient toujours mous et cassants.
C’est là que le petit flacon Mavala scientifique, est apparu comme une solution parfaite.
Il s’agit d’un durcisseur d’ongles à appliquer seulement sur le bout des ongles. Grâce à ça, je n’ai plus de problème d’ongles cassants et dédoublés, mes ongles sont renforcés et beaucoup plus résistants. Le flacon dure une éternité car il faut vraiment mettre très peu de produit.
Le bémol : ce produit contient un peu de formaldéhyde qui est un irritant. Il faut donc en limiter l’utilisation et ne l’appliquer que sur le bout de l’ongle.
Personnellement, je l’utilisais au début une à deux fois par semaine et je me contente maintenant d’en appliquer une fois par mois.
Ce que j’ai appris avec le temps sur l’onychophagie
J’ai tout simplement fait le deuil des ongles très longs et résistants que certaines personnes arborent avec fierté. Jamais je ne pourrais avoir des ongles comme ça, en tout cas pour le moment. Je me contente de prendre soin de mes ongles que je lime et que j’entretiens patiemment et je contemple non sans fierté le chemin parcouru.
Comme les gens accros à la nicotine, chaque jour de gagner sans avoir touché à mes ongles me galvanise. Les compliments de mes proches, m’aident aussi à tenir le cap et à ne pas céder à la tentation. Et je l’avoue, l’achat d’un joli petit vernis de temps en temps, me fait aussi bien plaisir.
En résumé
Chaque personne est unique, il n’y a donc pas de solution miracle pour ce toc. Ce qui marchera pour l’un ne fonctionnera pas pour l’autre. Le principal est d’essayer et ne pas se démolir si on échoue ou si la technique qu’on essaie ne fonctionne pas. Comprendre pourquoi on le fait et analyser les périodes ou on est le plus vulnérable, c’est déjà un bon début. Cela permet de personnaliser son propre combat anti-onychophagie.
Peut-être que dans quelques mois, mes beaux ongles auront disparu et qu’il faudra que je recommence tout mon travail. Peu importe, je sais que j’ai en moi suffisamment de motivation pour recommencer encore et encore.
D’ici là, j’envoie du courage à toutes celles et ceux qui sont concernés par ce problème. Tout en adorant écouter la jolie mélodie que font mes petits ongles sur le clavier de mon ordi 😉
#SHOPPING
4 comments
Anne
Trop top l article sur les Ongles mous et rongés..tout moi, ça…je vais donc aller acheter ce petit flacon durcisseur et suivre tes conseils Capucine…pour pouvoir moi aussi avoir de jolis ongles, courts peut être mais soignés…
Merci..
Capucine
Hello Anne 🙂
Ravie que cet article t’ai plu.
Tu verras le durcisseur d’ongles c’est un petit coup de pouce qui marche vraiment très bien.
Je t’envoie plein de courage pour la suite !
Tina
Coucou,
J’aime beaucoup ton article dans lequel je me suis reconnue.
J’ai enfin réussi à arrêter de me ronger les ongles mi-Décembre après avoir essayé beaucoup de techniques.
Pour ma part, c’est une remarque de mon fils qui a été le déclic et même s’ils ne sont pas longs à ce jour (ils manquent encore de dureté), au moins, le réflexe de les porter à la bouche semble avoir disparu.
Les tiens sont jolis, on tient une victoire 😉
Kissoux,
Tina
http://wakeupthequeen.com/
Capucine
Merci Tina!
Félicitation à toi aussi, ton fils doit être fier de toi 🙂
Il faut continuer à s’accrocher mais déjà si tu as perdu ce réflexe maudit c’est un grand pas ^^
car c’est clair que c’est le truc que tu continues à faire parfois même inconsciemment.
Des bisous !